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Le lynx, le plus grand félin d’Europe

C’est maintenant une certitude, le lynx est bien de retour dans nos Ardennes. En effet  en début de cette année 2011 des empreintes et des excréments ont été trouvés en province de Liège. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que de pareils indices sont répertoriés ! Ces dernières années des traces de ce félin ont été signalées plusieurs fois dans les cantons de l’est.

Le lynx généralement nocturne est un animal très difficile à voir, d’où l’intérêt d’un parc de vision comme celui Bayerischer Wald si vous souhaitez l’observer et le photographier dans un décor naturel (quand il daigne se montrer).

Bien qu’étant biologiquement plus proche du tigre que du chat, le lynx n’est absolument pas dangereux pour l’homme, que du contraire, il fuit dès qu’il décèle sa présence.

Le Lynx boréal à la face ornée d’un collier de poils longs autour du cou. Ses oreilles triangulaires sont surmontées d’une touffe de poils et son revers est marqué par une tache blanche. La queue courte se termine par un manchon noir. Ses jambes sont longues avec des pieds larges, il s’agit en fait d’une adaptation pour se déplacer plus facilement dans la neige.

La couleur de sa fourrure varie du blanc crème au brun foncé, avec plus ou moins de taches noires sur le corps; c’est grâce à ce pelage le rendant pratiquement invisible lorsqu’il ne bouge pas qu’il peut se cacher pour l’homme et ses proies potentielles.

Il pèse en moyenne 25 kg pour le mâle et 21 kg pour la femelle. Il mesure de 65 à 75 cm à l’épaule et sa longueur est de 80 à 135 cm.

Le lynx par sa présence participe au contrôle naturel des populations de gibier en explosion dans nos forêts. Les chasseurs quant à eux, n’ont pas à redouter ce prédateur magnifique, car bien que dans nos régions, il se nourrisse essentiellement de chevreuils (1 par semaine), il opère seul sur un très grand territoire pouvant aller jusqu’à 300km²… territoire ou reconnaissons le, le gibier est plus qu’abondant.

Comme de plus le lynx ne court pas (ou très peu) après sa proie, il sélectionne d’abord les animaux moins vifs permettant ainsi de faire évoluer leur population vers des individus plus sains et robustes.

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